Ce soir, j’ai envie de vous présenter l’accessoire top tendance du moment. Celui qu’il faut emmener partout avec soi. En course, à l’entrainement, au resto, en soirée,… On le remarque beaucoup ses derniers temps : sur internet, sur les réseaux sociaux, Facebook, Twitter, Instagram, Tumblr, tout y passe ! Même à la télé, bien entendu. Je vais donc vous parler de…

La Runnosphère !

Alors la Runnosphère, c’est simple. C’est une idée née à partir d’un énergumène qui mange des pâtes. Et qui court. Et qui tient un blog, où il raconte qu’il court et qu’il mange des pâtes. Il a rencontré sur twitter et facebook quelques autres coureurs. Qui tiennent des blogs. Sur la course à pied, voire un peu plus si affinités. Et des affinités, il y en a ! Tellement qu’il s’en crée tant et plus, comme une réaction en chaîne !

La Runnosphère, c’est une communauté religieuse, construite autour du Dogme de la course à pied en tant que plaisir partagé. Au début, ça ne ressemblait pas à grand chose. Une poignée de coureurs qui se retrouvaient de temps en temps, au gré de la disponibilité de chacun. Puis elle s’est fédérée autour d’un site, jusqu’à se créer une identité. Un logo, un t-shirt, des « membres », un rendez-vous régulier et incontournable (la Pasta Running Party) et des événements annexes. Et enfin un quartier général, l’incontournable Miroglio Caffe !

Chaque membre de la Runnosphère apporte sa pierre. Déjà chaque micro-événement est prétexte à un article. C’est ce qui fait vivre la Runnosphère en créant une immense base de connaissance autour de la course à pied sous toute ses formes, en alimentant de retours d’expérience, de tests, de compte-rendus de course. Et puis, les contacts, qui nous proposent régulièrement des infos, des articles à tester. Et tout simplement l’animation de cette communauté, l’organisation des Pasta et de tout ce que je viens de décrire.

Les instincts grégaires…

Là où je veux en venir avec tout ce blabla certes éloquent mais un peu décousu, c’est que je trouve extrêment stimulant de se rapprocher d’une communauté dynamique de coureurs. Je l’ai déjà vécu à travers l’UASG. Lorsque l’on aborde la course à pied, c’est dur. Juste dur. Tout seul, on peut éventuellement prendre un peu de plaisir. On peut se dire qu’un jour on participera à un 10km. Mais lorsqu’on rejoint une communauté, on entend parler de trucs de fous !

D’abord, on se frotte à des Marathoniens. Aujourd’hui j’en souris, mais il y a 5 ans, le Marathon, c’était le Graâl absolu, le truc que peut-être un jour je m’autoriserais peut-être à envisager d’y penser parce que c’est quand même un truc de fou. Mais là, des marathoniens, il y en a plein ! Et plus encore, des gens qui courent des distances tout à fait déraisonnables comme la Saintélyon, l’Ecotrail, et plus encore.

La communauté démystifie ces distances en expliquant qu’après tout, ce n’est pas si difficile. N’importe qui peut finir un marathon. Mieux : on y trouve les clés pour réussir cette entreprise fantastique, à travers des conseils d’entrainement, pour la course, des retours d’expérience, ce qu’il faut faire, ne pas faire. Bien sûr, chacun a un avis sur tout, mais on finit par y trouver son compte.

Et la Runnosphère dans tout ça ? Eh bien c’est une méta-communauté, où la plupart des coureurs appartient aussi à un club, chacun de son côté. Un peu comme une bonne recette : on prend les meilleurs ingrédients, et le plat n’en est que meilleur !

Bon, à parler de recette, ça me donne faim… Vivement demain pour la Pasta Running Party !