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Bien entendu je ne suis pas médecin. Cette série d’articles risque de comporter de nombreuses inexactitudes : ce que je transmets ici est ma compréhension des différents aspects de cette maladie. N’hésitez pas à me corriger !

Aujourd’hui on s’attarde sur ce qui pose problème : la viscosité du mucus.

Les malades atteints de mucoviscidose doivent faire face à un défaut de leur mucus, qui est plus épais que chez le commun des mortels. Il en résulte 2 manifestations :
1. Des problèmes chroniques de digestion. Le mucus étant plus épais dans sa texture devient en quelque sorte surprotecteur pour la paroi intestinale. Celle-ci en définitive ne parvient plus à jouer correctement son rôle et peine à absorber… ce qu’il y a à absorber de nos aliments, notamment les les liquides.
2. Une obstruction au niveau de certaines glandes, et surtout, des alvéoles pulmonaires, d’où les problèmes respiratoires. De fait le mucus est difficilement évacué par la toux ou la simple respiration. Ce sera notre passerelle avec le sport bien entendu (parce que bon, c’est quand même un blog sur la course à pied au départ ).

C’est ce problème qui est le plus grave : il en résulte des infections respiratoires chroniques, qui sont généralement la cause principale de la dégradation de santé des malades. Le mucus n’étant pas évacué, il stagne avec tout ce qu’il peut contenir de bactéries et autres particules. J’imagine qu’on retrouve impliqués également les mécanismes de l’asthme, où un cecle vicieux se met en place : présence de mucus, infection des voies respiratoires, qui se rétrécissent, gênent un peu plus l’évacuation du mucus (et au passage la respiration), qui de fait stagne encore plus…

La Défense, terminus de cet article ! Demain je ferai une première passe très superficielle sur la cause de cette maladie dont je me passionne à comprendre les intrications !